Electron Festival | 2ème édition | 25-26 février 2005

Usine / Genève

Deux salles, deux soirs, deuxième édition: à Genève, le Zoo de l’Usine remet les couverts d’un festival du festival Electron, dont l’affiche fait dialoguer anciennes gloires internationales et jeunes pousses régionales.

Au rayon des premières, on signalera la venue, au menu du vendredi, du distingué Russe DJ Vadim, ex-espoir du tennis soviétique reconverti dans la musique électronique pour cause d’elbow persistant (véridique): tant mieux pour son hip-hop, toujours aussi classeux et léché. Sur le coup d’une heure du matin, le Caucasien fera place au Britannique Daddy G, la voix mâle de Massive Attack, prototype  aujourd’hui démantibulé de la mouvance trip-hop: ce sera la parfaite occasion de se demander si le son de Bristol a survécu au passage du millénaire. La soirée se poursuivra avec un set du toujours redoutable régional Crowdpleaser.

La nuit de samedi sera celle d’un questionnement ontologique: la drum’n’bass existe-t-elle encore? Electron veut y croire, y consacre une salle, et la dédie à un bon cheval: Bad Company. Le collectif anglais, malgré déjà quelques années au compteur, tient toujours la route d’une musique radicalement speedée. Les clubbers adeptes des dancôfloors moins exténuants se rueront sur la deuxième face de la soirée, un plateau électro fourni, avec entre autres John Starlight, Steril et Plastique de Rêve, de la tabasses écurie teutonne Gigolo Records, ainsi que la Genevoise Water Lilly, dont l’album Sputnika sort justement ces jours-ci sur l’indigène label Mental Groove.

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