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E-23: 20 ANS ELECTRON | Part. 1: Exhibition & Special Events | 27 avril – 18 mai 2023

  ELETRON FÊTE SES 20 ANS: Part. 1 En 2004 voyait le jour à L’Usine un festival d’un nouveau genre, marquant le début d’une folle aventure qui continue de s’écrire encore aujourd’hui. Depuis lors, Electron…

Electron 2023 Affiche_bd

 

ELETRON FÊTE SES 20 ANS: Part. 1

En 2004 voyait le jour à L’Usine un festival d’un nouveau genre, marquant le début d’une folle aventure qui continue de s’écrire encore aujourd’hui. Depuis lors, Electron a parcouru du chemin. Révisant d’année en année son format, son propos et son champ lexical, la manifestation a écrit quelques-unes des plus belles pages de la scène électronique genevoise, tout en s’inscrivant dans la grande histoire de la musique électronique, avec une démarche innovante et pluridisciplinaire, parcourant les époques et les styles avec une élasticité surprenante.

C’est en deux événements majeurs – le premier au printemps, «Exhibition & Special Events», le deuxième à l’automne, «Electronic Music & Labs»– qu’Electron a souhaité commémorer ces 20 ans d’activisme au service des cultures électroniques, prolongeant le format morcelé adopté à l’ère post-covid. Une édition placée sous le signe de la fête, des collaborations (avec les institutions, les collectifs, les lieux et les acteurs de la scène genevoise) de la pluridisciplinarité et de la diversité culturelle, qui débutera le 27 avril prochain.

Il était une fois… l’électron(n)

Point d’ancrage de ce premier volet, l’exposition ostensiblement intitulée « Il était une fois… L’Electro(n)» propose de retracer 100 ans d’histoire de la musique électronique au travers du prisme de son propre parcours, documentée tant par les archives du festival que par celles de partenaires indispensables, tels que la RTS ou l’INA. Des balbutiements des premiers pionniers jusqu’aux derniers foisonnements électroniques contemporains, l’occasion sera donnée de plonger dans l’une des plus grandes aventures musicales du 20ème siècle, sous la forme d’une exposition immersive, narrative et divertissante. Événement désormais intergénérationnel, Electron accueillera dans le cadre de cette rétrospective, comme pour en attester la constante évolution, plusieurs collectifs du cru, acteurs bien vivants du renouveau de la scène électronique genevoise, pour des soirées à vocation festive.

Neuf événement satellites et pluridisciplinaires

Festival rassembleur et fédérateur, comme en témoignent ses archives, Electron s’est entouré de partenaires de choix pour proposer neuf événements satellites, prônant la fête, la pluralité des styles et des genres, et la diversité des lieux. On entame dès l’ouverture du festival, le 27 avril, avec une Global Club Night en collaboration avec La Gravière pour célébrer les synergies musicales transfrontalières sous la patte experte de la légende DANIEL HAAKSMAN, célébré pour avoir popularisé le son des favelas de Rio sur son label Man Recordings.

Complice de longue date du festival, le Pavillon-ADC présentera ensuite, le 29 mars, «Museum of Sound», un salon itinérant consacré exclusivement à l’écoute de la musique, inspiré par et créé pour Mika Vainio, avant d’accueillier, du 2 au 4 mai, la pièce performative de la chorégraphe belge MIET WARLOP, «Ghost Writer and the Broken Hand Break», sorte de version moderne et occidentale de la danse incantatoire des Derviche Tourneurs.Le 5 mai, Electron réinvestira le Grand-Théâtre de Genève, dans cette volonté de popularisation de la musique électronique initiée l’année passée, pour une «Late Night Special Electron» grand format. La programmation fera honneur à deux pionniers du genre : des musiques électroniques dans les années 70 pour TANGERINE DREAM, qui donnera un concert événement dans le théâtre, et de la French Touch pour ETIENNE DE CRECY, qui fera halte à Genève dans le cadre de sa tournée «Flashback Only Vinyl DJ Tour ». Dans le Bar Bleu et au premier étage, place à la scène locale avec les live de QLONS, NUMERAL et MIRLAQI, ainsi, que les performances de danse de Marie-Caroline Hominal et du festival Groove’n’Move.

La clôture du festival, le 18 mai, sera à célébrer doublement, puisque c’est dans le cadre des 40 ans de PTR qu’Electron s’associera avec ce partenaire historique pour accueillir le live très attendu de JAMES HOLDEN, remixeur de stars (de Madonna à Britney Spears en passant par New Order ou Depeche Mode) et producteur de génie, qu’on a vu notamment sur la tournée de Thom Yorke (Radiohead) en première partie.

On citera encore le concert horizontal d’OSOMO en collaboration avec le Musée d’Art et d’Histoire dans le cadre de la Nuit des Musées, le 13 mai, et une association inédite avec le festival UNUM, pour une soirée clubbing à L’Industrie, carwash reconverti en club la nuit venue. De clubbing il en sera également question le samedi 6 mai, dans le même environnement nocturne, avec une soirée consacrée au renouveau Techno qui secoue actuellement la scène internationale, porté par des artistes tels qu’AIROD, protégé d’Amelie Lens, qu’on retrouvera aux commandes à Electron.

Enfin, renouant avec le format live qui a ponctué son histoire, Electron accueillera à l’Alhambra une artiste polymorphe, qui a récemment défrayé l’actualité en remportant le Cesar de la meilleure bande originale de film. Productrice d’une Techno haute en couleur, aussi sensuelle que frontale, IRENE DRESEL est ainsi devenue la première femme à obtenir cette récompense en 48 ans de cérémonie, confirmant par là-même le statut de popularité de la musique électronique.

 

 

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